Gourganes

Elle travaille pour une ONG, en Afghanistan, dans ce pays ravagé par la guerre, « c’est probablement la plus grande réserve de gens en choc post-traumatique de la planète.»
Pourtant un souvenir gustatif, un élément accrocheur, la Gourgane devient le lien de vie entre mère et fille, installée à mille lieux de son village, et combien loin de sa Mère-grand qui adore Lady Di et Grace Kelly !!

Quelques clins d’œil de personnages qui contrastent avec la vraie rencontre de l’humain, ce  nomade traînant ses chèvres et maintenant qu’à la recherche de paix, de calme et parfois de nourriture.

Une courte vacance à Dubaï fait office de dépaysement.
Dubaï, cette autre planète où le luxe plane … et où les taxis roses sont conduits par des femmes voilées. Résultat d’un retour au Québec … Un premier livre plein de sensibilité et d’espoir.

 

Un extrait pour donner la couleur :

« La gourgane te rendait heureuse maman, tu tenais une recette de soupe aux gourganes de Mère-grand, c’est avec fierté que tu clamais que la soupe aux gourganes avait contribué à la survie de tes ancêtres et que, dans la famille, on devait perpétuer la tradition de la soupe de fin d’été. La préparation de la soupe aux gourganes avec Mère-grand était ton plus beau souvenir d’enfance, ton plus beau moment dans l’année. » p.26

Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture) :
Une Fille grandit dans l’ombre d’une Mère qui invente un monde dangereux pour la retenir le plus longtemps possible au Village. Sa fuite se profile : elle se rendra dans une véritable zone de conflits, en Afghanistan, pour aider un pays décimé par la guerre. Mais elle y découvrira, avec la soupe aux gourganes de son enfance, d’étranges ressemblances avec le Village et les êtres plus grands que nature qu’elle a quittés. Rentrée au Québec, réussira-t-elle sa propre reconstruction ?
Ce premier roman raconte l’évasion, le retour et la réconciliation en rapprochant deux milieux que tout sépare : un village québécois et Kaboul, en Afghanistan.

À propos de l’auteure :
Alexandra Gilbert détient un baccalauréat en études littéraires de l’Université Laval et une maîtrise en géographie de l’UQAM. Née à Montmagny, elle est depuis toujours attirée par la route, séjournant dans plus de trente-cinq pays, dont l’Afghanistan, le Mali et Haïti, alors qu’elle conçoit et gère des projets de développement international.

 Titre : Gourganes
Auteure : Alexandra Gilbert
Éditeur : Stanké
Date de parution : 2017

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Oh ! La belle province !

Épopée touristique

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Une virée autour du 24 juin sur la 20, de Montréal vers le Bas du fleuve. Des extraits de chansons inscrites dans notre ADN et qui nous restent en tête dont Le plus beau voyage de Claude Gauthier. Un prétexte savoureux pour vivre une traversée du Québec, Dorais s’amuse à nous balader rapidement au cœur de l’événement et nous présente les gens de la place : les Cabanois, cabanoise, les Damelacois, damelacoise, les Témilacois, Témilacoise … Petit motel, cabane à patate, terrain de camping, un voyage surprenant mais je vous préviens vous ne verrez plus jamais le pogo de la même façon.

Un extrait pour donner la couleur 

Les kiosques qui les accueillent à présent offrent de la nourriture. Un panneau. Un panneau sonore « Clermont Patate. Clairement Patate ». Voilà qui est épatant, estime Fleurette. Ledit Clermont sert de grosses assiettées de patates pilées mélangées à des morceaux de bacon, de petits pois, d’ananas, de poivrons et de cornichons. Il propose aussi des bonbons aux patates roulés dans la cassonade et trempés dans la mélasse. À côté, le kiosque se nomme «  La guedille traditionnelle ». On y trouve des guedilles aux
œufs, au jambon et au macaroni. On choisit celle qu’on désire, puis on la recouvre de salade de chou crémeuse ou de sauce à spaghetti… (page 29).

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Quelques notes de l’éditeur (4 e de couverture)
Ébranlée par un vol à main armée commis au restaurant où elle travaille, Fleurette décide de prendre quelques jours de vacances. Elle qui ne connaît du monde que son quartier montréalais part à l’aventure. Guidée par son grand cœur, elle parcourt sa belle province aux mille richesses: buffets gargantuesques, festivals de patenteux, motels une étoile, casse-croûte ou campings en bordure d’autoroute, et même le bar-salon du mythique Madrid. Sur son chemin, elle rencontre de bonnes gens, de souche et d’ailleurs, qui lui tendent généreusement la main. Elle arrivera à Cabano, terme de son pèlerinage, juste à temps pour célébrer la Saint-Jean et le chien chaud.
Ce voyage initiatique et gourmet ouvrira les yeux de l’héroïne sur les fondements de sa culture.
Non, vraiment ! rien, pas même les incidents sordides, ne pourra saper l’optimisme de notre candide Québécoise.

À propos de l’auteur david-dorais
Né en 1975 d’une mère vietnamienne et d’un père québécois, David Dorais est l’auteur de
recueils de nouvelles, notamment, en 2010, Le cabinet de curiosités, un recueil d’images insolites et de faits intrigants. Il a rédigé également de nombreux articles et essais critiques, dont Le corps érotique dans la poésie française du XVI e  siècle, en 2008. Père de 2 enfants, il vit à la campagne et à une passion pour le kitsch.

Titre :Oh! La belle province !
Auteur : David Dorais
Éditeur : Leméac
Date de parution : 2016

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Saveurs vagabondes, une année dans le monde

Le Goût des voyages

900539-gfDes voyages, des aventures, beaucoup de cuisine, l’ensemble ponctué de références littéraires, Saveurs vagabondes de Frances Mayes est une délicieuse lecture d’été.

Le premier ouvrage de l’auteure: Sous le soleil de Toscane nous transporte dans les aléas des travaux de rénovation d’une villa en Toscane. Nous y rencontrons de croyants voisins à l’ombre d’un cyprès, y achetons quelques aubergines, courgettes et tomates à la vieille épicière, préparons un diner avec ces aliments simples goûtant le ciel, puis Frances Mayes nous invite à sa table dressée de vaisselles dépareillées à l’ombre d’un olivier. Une lecture qui fait goûter la Toscane et la joie des travaux.

Saveurs vagabondes nous emmène plus loin encore, le couple nanti profite de ce pied à terre situé au cœur de l’Europe pour partir à la découverte des pays voisins.
Janvier commence en Andalousie le pays des orangers, ses soirées chaleureuses, ses bars à tapas, ses vignes et sa musique.
Mars on part au Portugal sur la route des explorateurs, de Lisbonne et ses azulejos, de l’Alentejo et son terroir frugal. On mange de traqueria en traqueria et on comprend que la gastronomie portugaise à beaucoup à offrir.Saveurs vagabondes
On se fraye ensuite un chemin dans les rues de Naples, un espresso et une pointe de pizza sur le pouce et direction la Médina de Fez au Maroc où l’on rentre dans l’intimité des rues médiévales de ses persiennes et vitraux colorés, de ses odeurs et de ses secrets. Carottes au cumin, poivrons grillés, olives au citron confit et couscous traditionnel, on salive.
colette saveurs vagabondesDépart pour le terroir riche de la Bourgogne sur les pas de l’écrivaine Colette, cuisine française, bouteilles de bons crus et quête de fines herbes sur fond de littérature.
Juillet sera au jardin dans les îles Britanniques, souper de pâté de porc en croûte, cake au thé et à la cannelle ou bien un roulé à la confiture en dessert. Une toile de campagne anglaise qui évoque le paradis.
Fatigué? Va pour une croisière dans les îles grecques: Corfou, Crête, Volos, Pirée etc… en quête du bleu pur et de la cuisine méditerranéenne.

500 pages où Frances Mayes fait voyager nos sens grâce à son écriture sensuelle. Un des livres les plus gourmand que j’ai lu.
Une lecture évasion, une carte postale de saveurs et un très bon guide de voyage.

Un extrait pour donner la couleur

Les odeurs du pain qui cuit, des pavés mouillés, du poisson frit dans les boutiques de rues. Arômes de coriandre, de menthe, de gros ragoûts et de porc rôti qui filtrent aux portes des petits restaurants de quartier – les tascas. Le plat du jour – prato do dia – est affiché sur la vitrine, et nous choisissons une tasca aux tables pleines, où tout le monde s’assoit avec tout le monde. En attendant ma commande, j’admire le gâteau aux noix nappé de caramel qu’on apporte au voisin. Il s’en aperçoit, s’empare de ma fourchette et me la rend avec une bonne bouchée de son gâteau. (p148)

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Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture):
«De la fenêtre de mon bureau, je vois la baie de San Francisco – terrain bleu encadré de tribunes d’eucalyptus. J’imagine que le vent a traversé l’Asie, survolé Hawaii, apportant avec lui – si j’avais l’odorat assez puissant – le parfum des frangipaniers. Le soleil fait une sortie grandiose à l’ouest, dans un ciel marbré de lavande et de rose. La baie engloutit l’océan ! Avec l’élan d’un tremblement de terre, une certitude sauvage point entre mes tempes. Il est temps. De partir. Temps. De partir. Et c’est tout.»
Frances Mayes s’accorde une année de vagabondages pour découvrir le métissage des cultures en Andalousie, la cuisine du Portugal, les jardins à l’anglaise, effectuer un pèlerinage littéraire dans le pays de Colette en Bourgogne, errer au hasard des ruelles de Fez. Partout elle s’immerge, se mêle, flâne au marché, pousse les portes des cuisines de restaurant, entraînant le lecteur avec elle. Elle met ses pas dans ceux d’Homère, se repose de la mer Égée à l’ombre des oliviers en Crète, mais c’est à Mantoue qu’elle rêve de s’installer, en attendant que l’appel de la route la reprenne. Le livre savoureux d’une épicurienne.

À propos de l’auteure: francesmayes
Frances Mayes est une écrivain, professeur d’université, poétesse, essayiste américaine qui partage sa vie entre Hillsborough et Cortone.

Titre: Saveurs vagabondes, une année dans le monde
Auteur: Frances Mayes
Éditeur: Folio
Date de parution: 2008
Traduit de l’américain par Jean Luc Piningre

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Chef !

Un roman nostalgique, mélancolique, mais ô combien empreint de réflexions sur une vie remplie de doutes envahissants. D’entrée de jeu, le jeune enfant s’interroge « Maman, qu’est-ce qui nous manque le plus quand on est mort ? »

Un roman nostalgique, un roman initiatique également … Kirpal, ce cuisinier à la retraite apprend qu’il est atteint d’une maladie mortelle, au moment où il reçoit une missive de son ancien employeur, lui demandant de réaliser le repas de noce de sa fille.

Au cours de ce long voyage en train, qui le mènera de Delhi au Cachemire, il se remémore les débuts de sa carrière de cuisinier, les préparations raffinées de son mentor qu’il appelait Chef, l’apprentissage des parfums, des saveurs, des odeurs dont celles accolées à l’amour, et particulièrement à l’amour interdit avec une Pakistanaise, ennemie et espionne, n’oublions pas qu’il est Indien.

Un magnifique roman, qui nous amène sur le glacier Siachen où il a travaillé, un des hauts points du monde où le thermomètre peut descendre jusqu’à – 50 degrés. On vit le conflit indo-pakistanais et la situation du Cachemire situé entre ces 2 puissances nucléaires, on est imprégné également du mépris et de la haine entre hindous et musulmans, – et de ces guerres qui n’en finissent jamais … Et avec plaisir, on découvre les charmes de la cité, l’ambiance des petits restos de campagne, les fêtes de village évidemment toujours arrosées de bons vins… où tout le monde prend le temps de se rencontrer en fin de journée.
Ce roman culinaire et sensuel, demeure un livre mystérieux dont le coeur semble impénétrable. Serait-ce pour combler en partie cette lacune, qu’on trouve un lexique, en fin de livre !

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Un extrait pour donner la couleur 

« Idéalement, je voulais devenir un légume. Les légumes ne redoutaient rien. Les carottes baisaient la terre. La vie sexuelle des carottes et des oignons était meilleur que la mienne. Les courgettes faisaient scandaleusement l’amour aux paneer, champignons, ail et tomates. Le basilic se nichait au plus profond de pâtes bien gonflées, aux noms plus sexy que la forme. »

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Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture) :

Un long voyage l’attend, de Delhi aux hauteurs enneigées du Cachemire, qu’il a fui quatorze ans plus tôt… Bercé par le rythme lent du train, Kip se remémore le froid polaire et les vents déchaînés soufflant la discorde sur la frontière indo-pakistanaise. C’est là pourtant qu’il apprit à mêler saveurs et parfums, comme il associe aujourd’hui cuisine, amour, et espoirs passés autour du souvenir d’une femme…

À propos de l’auteur : article-1268764610413-08BC8758000005DC-124162_636x411

Né en 1969 au Penjad, Jaspreet Singh a grandi dans la région du Cachemire et dans plusieurs villes de l’Inde, son père étant militaire de carrière. Il s’installe en 1990 à Montréal, où il obtient un doctorat en ingénierie chimique de l’Université McGill. Après une carrière de chimiste, il décide de prendre la plume. Chef, son premier roman a remporté en 2009 le Canadian Authors Association Literacy Award.

Titre : Chef ! cachmire
Auteur : Jaspreet SINGH
Éditeur : Pocket
Date de parution : 2011
Traduction de l’anglais par Laurence Videloup

 

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Mes aventures sur les routes du vin

Un livre d’aventures vraies et drôlement sympathiques !

3025-300x300C’est le grand voyage à travers les vignobles français de Kermit Lynch, un réputé négociant et caviste californien, qui, pendant une trentaine d’années, a pris la route des vins de France.  Il a fait la connaissance évidemment de personnages truculents – car ne dit-on pas que c’est le vigneron qui fait le vin !

Il s’est attardé à connaître et à approfondir l’essence de ces gens de passion. Petit à petit, il s’imprégnera de la culture du vin, de la passion du vigneron et évidemment de la cuisine paysanne familiale ! On imagine l’échange savoureux entre ces deux mondes si différents : l’Américain curieux qui tente de saisir l‘essence du vigneron français, particulièrement au cours de ses  premiers voyages, alors qu’il maîtrise à peine la langue française.

Avec  son humour et son franc-parler, avec la curiosité qui l’habite, il se questionne sur différents sujets pertinents pour tout amateur de bon vin, notamment:
– sur le travail des abeilles en ce qui concerne le transfert des qualités aromatiques d’un vignoble à l’autre ;
– sur le voyage et la qualité du vin qui traverse l’Atlantique dans d’immenses conteneurs métalliques ;
– et sur les légendes mythiques entourant certains grands vignobles français.

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Un extrait pour donner la couleur

« Autrefois, mais il n’y a pas encore si longtemps, les négociants goûtaient le vin mis en vente à la propriété. S’il était bon, ils le prenaient ; sinon ils le laissaient. Maintenant il y a une analyse qui dit : tant et tant d’acidité fixe et volatile, la malolactique est terminée ou non. C’est comme ça qu’ils achètent désormais. Ce n’est plus basé sur le goût et c’est bien triste. Nous avons trop tendance à nous fier à la science, là où auparavant on accordait de l’importance aux choses naturelles. Ce qui est sûr, c’est que les anciens n’étaient pas stupides, et s’ils ont établi une tradition, elle était fondée sur leur expérience. Ils essayaient d’éliminer les facteurs défavorables et d’essayer de garder ce qui marchait le mieux. »

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Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture)

Chaque année depuis plus de trente ans, Kermit Lynch sillonne le vignoble français. Caviste et distributeur californien réputé, amoureux fervent de nos terroirs et farouche défenseur de la qualité, il nous entraîne dans ses aventures avec tout son humour et son franc-parler, qu’il s’agisse de déguster de grands vins ou de faire la connaissance de truculents personnages.
« Les Français vont découvrir avec fascination cet homme qui a manifesté tant de curiosité et d’érudition vis-à-vis d’une de leurs principales sources de gloire… Lisez ce livre et vous vous aimerez davantage ! »(Jim Harrison)

À propos de l’auteur:
imgKermitLynchPictCaviste et distributeur californien, Kermit Lynch se rend très régulièrement en France pour s’approvisionner directement dans le vignoble.

 

Titre : Mes aventures sur les routes du vin
Auteur : Kermit Lynch
Éditeur : Petite bibliothèque Payot – Voyageurs
Date de parution : 1988
Préface de Jim Harrisson
Traduction de l’anglais par Trudy Bolter

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L’Embellie

« Il ne faut pas se moquer du destin » !

9782843045899Mise en situation presque magique où l’impossible se produit : En Islande à quelque 200 km au nord du cercle polaire arctique, alors qu’elle vient de se faire larguer par son mari, elle gagne, à quelques jours d’intervalle, 2 gros lots importants à la loterie …

De plus, sa meilleure amie lui demande de prendre en charge son fils – le temps d’un weekend. Ce sera plus qu’un week end … car, la voilà indépendante de fortune, elle décide de s’offrir un long voyage ! Le lecteur, présume l’Asie ou un pays du soleil … non ! elle fait ses bagages, saute dans sa bagnole et entreprend le tour de son pays, l’Islande – avec TOMI – cet étrange petit bonhomme de 4 ans, presque sourd, presque muet et affublé de très grosses loupes en guise de lunettes.

Aventures plutôt rocambolesques entre la voyageuse et son minuscule passager : la vie se passe dans le Jeep qui deviendra leur maison. Descriptions de paysages islandais tout à fait singuliers, particulièrement en novembre où la grisaille et l’humidité sont omniprésentes… Aventures amoureuses de passage … À travers ce voyage, l’auteure nous fait découvrir la cuisine de son pays qui comptait 319 575 âmes au dernier recensement de janvier 2012.

En annexe « 47 recettes de cuisine et une de tricot» où les recettes sont présentes selon l’itinéraire de cette curieuse tournée sur la côte islandaise.

Ils mangeront un peu partout et de toutes les façons… dont l’oie tuée, lors de cet accident d’auto un soir de pénombre … Elle propose donc 2 recettes pour la manger : soit l’oie sauvage islandaise et l’oie cuite à l’eau à la mode irlandaise. Elle ajoutera d’ailleurs « avec du poivre de Cayenne moulu, impossible de déceler l’origine de la matière première. »

Elle propose également une recette de Blanc de baleine aigre

Ingrédients : 1 kilo de blanc de baleine et 1 litre de petit-lait. Elle s’empresse de préciser « Préparer du blanc de baleine aigre est d’une simplicité enfantine, le principal obstacle est toutefois la pénurie de matière première. »

Une expédition qui nous emmène … en bordure de l’imaginaire, de l’imprévu … Un vrai régal !

 Émission Bien dans son assiette, à la radio de Radio-Canada.
Chronique «Littérature gourmande», Anne Fortin
20 février 2013

 Un extrait pour donner la couleur :

« Nous ne sommes pas loin d’avoir rempli deux chariots : il en pousse un devant lui, moi l’autre. Il porte la responsabilité du foyer et déborde de sollicitude à mon égard, pointe le doigt vers ceci ou cela qui nous fait défaut, va chercher des raisins secs, du riz et des spaghettis, du fromage blanc, des œufs, du hareng mariné, des œufs de lump, des galettes de seigle, du mouton fumé, des olives, du fromage de tête, du saumon fumé et de l’huile de foie de morue. Il a un goût plutôt diversifié pour un gosse de quatre ans. Il m’aide à trouver les légumes pour un pot-au-feu de mouton – il y en a de quatre sortes : rutabagas, navets, carottes et pommes de terre. » (p. 263)

Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture) :

Roman d’initiation, L’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation de plus en plus cocasse, attentive et émouvante entre la voyageuse et son passager, ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre – on pourrait dire amoureuse – de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, sur fond de blessure originelle.

 À propos de l’auteur : Audur_600-e1389117830367

Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavík. Son précédent roman, Rosa candida a été largement salué par la critique (2011, Prix des libraires du Québec; 2010, prix Page des libraires).

 

Titre : L’Embellie
Auteur : Audur Ava Ólafsdóttir
Éditeur : Zulma
Date de parution : 2012
Traduction de l’islandais par Catherine Eyjólfsso

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