Le maître de cave

Une double saga familiale qui commence en 1729 où deux familles à travers huit générations, les Ruinart et les Verzenay, viticulteurs et riches notables champenois unissent leur destinée.
La Grande histoire : l’horreur des grandes guerres, les maladies infectieuses, les intrigues amoureuses et la Petite histoire : celle de ces célèbres bulles et de son terroir si particulier, origine de ce prestigieux Vin de Champagne. Une fresque savoureuse !

 

 

Un extrait pour donner la couleur:

Depuis la fin des années 1880, la période n’est pas favorable : l’ennemi mortel de la vigne, le phylloxera, ce petit pou jaunâtre quasiment invisible s’est attaqué aux vignobles champenois. On le pensait pourtant à l’abri ce vignoble, si bien soigné, si bien entretenu ! Chef de cave, Rémy III sait ce que ce fléau représente non seulement pour le vignoble, mais aussi pour les Maisons, les petits producteurs et plus généralement pour les vignerons. Il se considère comme tel. C’est un drame matériel et moral. (p.182)


Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture) :
1729, Nicolas Ruinart, propriétaire d’une prospère maison de drap, abandonne définitivement son  commerce pour se lancer dans le « vin de bulles », qui coule à flots dans l’entourage du roi à Versailles. La première maison de champagne est née…
Alors que tout les sépare, les Ruinart, riches notables champenois, et les Verzenay, hommes de la terre et de la vigne, vont unir leurs destins pour la gloire d’un des plus prestigieux savoir-faire français. À travers le parcours croisé de ces deux familles – chefs de Maison et maîtres de cave héréditaires –, ce sont presque deux siècles de vie champenoise qui sont brossés, du début du XVIIIe siècle à la fin de la Grande Guerre, dans cette fresque qui mêle personnages fictifs et réels.

À propos de l’auteur :
Reconnu comme l’un des principaux historiens militaires français, Patrick de Gmeline a écrit une quarantaine de livres et reçu de nombreux prix littéraires, dont deux décernés par l’Académie française. Il a également signé Ruinart, la plus ancienne maison de Champagne (Stock, 1994). En 2015, paraît son premier roman aux Presses de la Cité, Le Maître de cave, inspiré de l’histoire de la maison Ruinart.

Titre : Le Maître de cave
Auteur : Patrick de Gmeline
Éditeur : Pocket
Date de parution : 2015 – Pocket 2017

Dans les secrets de madame Clicquot

01L’œuvre d’une historienne qui, à partir des archives de la prestigieuse maison de Champagne Veuve Clicquot, présente une biographie romancée sur la réalité et sur de l’audace de la jeune Barbe Ponsardin.

À la mort de son mari Nicolas Clicquot en 1805, à la surprise de tous, elle décide de conserver la maison de Champagne Clicquot et de la faire fructifier en s’initiant au métier.
Elle a la jeune vingtaine et doit tout apprendre du métier : à partir de la récolte du raisin aux différentes phases d’élaboration du vin de champagne.

Elle doit aussi bien maîtriser – et ça aura été sa grande force- la stratégie commerciale. Elle supervisera le travail de ses commissionnaires, répartis un peu partout en Europe.  Elle apprendra à bien connaître ses alliés internationaux, à cette époque où le champagne connaît une vogue incroyable, et quand le commerce français s’ouvre sur l’Europe, notamment avec la cour de Russie et avec les pays baltes.

Son apprentissage se fait à une vitesse fulgurante, grâce notamment à tous les plaisirs de la dégustation qui la grisent. D’ailleurs elle dira : « Maintenant, je sais que si notre vin n’est pas de toute première qualité, il est inutile de poursuivre notre travail». On voit bien ici sa détermination.

En plus de nous faire vivre la quotidienneté de la Veuve Cliquot, l’auteure nous présente une femme d’affaires dotée d’une grande émotion : d’ailleurs, elle va correspondre avec le mystérieux chevalier de Courlande, dont elle connaît à peine l’identité. Pendant des années elle va également se souvenir, jusqu’à ses derniers jours, elle est morte au-delà de 80 ans, de la douceur du baiser d’un soldat russe qui lui a permis de sauver son entreprise. Elle restera veuve toute sa vie …

Celle qu’on va surnommera la «grande dame du Champagne» est reconnue comme étant une des premières femmes d’affaires de l’époque moderne, donnant son nom à une des plus prestigieuses marques de Champagne du monde.

Mais finalement, au delà de cette biographie romancée de la Veuve Clicquot, c’est le roman du Champagne qui nous est raconté.

Pour vous le procurer

Champagne ! Le Dom Perignon Code

Ou la véritable histoire des maisons champenoises.

champagneHumour assez grinçant autour de ce produit qui représente la quintessence du luxe à la française !

On est en 2015 – ça fait 3 ans que des ennuis importants bouleversent les puissantes maisons de Champagne: des grèves, des attaques boursières … des contrefaçons asiatiques évidemment, et résultat on voit dégringoler dramatiquement les ventes du Champagne – toute marques confondues.
Qu’est-ce qui passe ?

L’histoire tourne autour d’une malédiction formulée au moment de la découverte par un humble scientifique anglais – du procédé de vinification du vin à bulles Dom Pérignon aui aurait tout simplement usurpé la recette et se serait approprié tous les privilèges.
Alors pour se venger Merret a jeté un mauvais sort aux français dont l’impact se réalisera dans 300 ans, donc en 2012. On assiste aux rencontres des puissants des 7 grandes maisons champenoises pour tenter de dénouer cette malédiction !

Le dessin est précis, clair et le texte très explicite et plein de sous-entendus… Sous le couvert de l’humour on dévoile les véritables enjeux économiques.
Vous savez que le champagne c’est près de 3 milliards d’euros de vente chaque année (à peu près 4.5 M $) et que c’est le plus gros contributeur au bénéfice du commerce extérieur français !! On s’attaque à gros !!

À la fin de la BD, très intéressant ! on a ajouté 3 pages de notes, qui nous donne les clés pour comprendre chacune des bulles qui se réfèrent à l’histoire du produit !

Humour, fiction et intrigue historique surprenante !!

Émission Bien dans son assiette à la radio de Radio-Canada.
Chronique «Littérature gourmande», Anne Fortin
Le mercredi 20 février 2013

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