L’Ordre du Méchoui

Ou la passion de l’art de la broche

lordre-du-mechouiUn rendez-vous passionnant avec le monde culinaire du siècle dernier! Le désir d’apprentissage s’impose au rythme des déplacements du narrateur Sans Loi, devenu membre errant afin de perfectionner ses techniques et, de ce fait, en assurer une pérennité populaire, dira-t- il. Un parcours initiatique à travers les grandes cultures culinaires du monde.

Cette aventure est prétexte à raconter l’histoire de l’art de la broche – le titre me semble quelque peu réducteur… Un passage au Savoy et la rencontre avec César Ritz et Escoffier, aux cuisines du palais de Schonbrunn, à NY, se lie au Cirque Barnum, travaille chez les Vanderbilt à Newport, apprend à maitriser l’art des aiguilles chinoises et finalement fait son entrée au Québec par Grosse-Ile, comme il se doit. De plus, son parcours initiatique lui vaut la rencontre avec ses maîtres : maîtres d’armes, de cirque, d’acupuncture, d’ayurvéda et d’écriture. Une question me turlupine : la cuisine anglaise est-elle vraiment une des pires abominations … ! Peut-être quelques comptes à régler … ?

On comprend que peu de femmes aient eu le goût et l’intérêt de maîtriser l’art de la broche, mais demeure-t- il vraiment un art mâle-masculin ? En contre-partie, j’ai particulièrement apprécié l’art des marinades à travers les huiles aromatisées pour les venaisons italiennes, les épices spécifiques aux tagines magrébines, le chimichurri argentin, les laques de Chine, mais l’un ne va pas sans l’autre, c’est ainsi que l’Art du méchoui prend forme.

À travers cette fiction historique transparaît une véritable passion pour le métier de la cuisine. Lors d’un entretien avec Fabien Deglise du Devoir (fév 2017), Lionel Noël commente avec justesse cet engouement factice pour le divertissement culinaire dont les médias font leur chou-gras !!  : Cette médiatisation de la cuisine jusqu’à plus faim relève de l’artificiel, mais elle a aussi l’avantage de sensibiliser les gens, et les jeunes en particulier, à la diversité culinaire, à la découverte des saveurs, à l’existence de l’ailleurs. Objectif atteint le désir de transmission qui mène au changement est le fil conducteur de cet excellent roman-fiction : Adieu l’ortolan, bienvenue à la cuisine sous-vide !

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Un extrait pour donner la couleur

Le sentiment de pénétrer dans l’antre d’un sorcier m’étreignit profondément. « Les épices sont importantes, précisa Trinkwein (…) Mais attention au dosage !» Il me demanda de toucher les bouteilles d’huiles. Dans les armoires, il y en avait de toutes les tailles et de toutes les formes. Je relevai sur les étiquettes les inscriptions calligraphiées : olive, sésame, arachide, colza, argan, noix, noisette… Le gras, c’est la vie s’exclama-t- il en tendant la main vers sa panse. Il me fit ensuite respirer les fioles de vinaigres balsamiques, de vin, de pommes et de fruits. Il me fit zester un citron et une lime, puis une orange et un pamplemousse. Je dus en extraire les jus et les avaler d’un trait. Dès le premier signe de crispation sur mon visage, il s’enthousiasma. – Bienvenue dans le monde des marinades ! … « Ceux qui maîtrisent ces bases sont dignes de recevoir le titre suprême de maître du méchoui ! » (p. 39)

Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture) :
Au sein d’une mystérieuse confrérie dédiée à la cuisine sur broche, des apprentis sont formés deviennent eux-mêmes maîtres, et la tradition se poursuit depuis des siècles.L’enseignement est transmis par des hommes et des femmes pittoresques, de toutes les origines et de toutes les spécialités culinaires – marinades méditerranéennes, asado argentin, wagyu japonais, lama des Andes au chimichurri -, non sans le caractère épicurien avide de plaisirs sous toutes ses formes.
De la Belgique de la fin du XIX e  jusqu’à Montréal, en 1962, Sans Loi, le narrateur, retrace son parcours au sein de l’Ordre du Méchoui, un récit dans lequel se fond l’histoire du vingtième siècle, mais qui reflète aussi ses grands enjeux; une modernisation inévitable et les divisions qu’elle entraine entre conservateurs et réformistes.

À propos de l’auteur : lionel-noel
Lionel Noël, écrivain québécois d’origine belge, est auteur de roman policier historique et de récit de guerre. Ce diplômé de l’école d’hôtellerie de Spa, s’installe à Montréal et devient au tournant de l’an 2000 un des auteurs importants du roman d’espionnage francophone canadien.

Son premier roman, Louna, lui a mérité en 2000 le prix Arthur-Ellis du livre policier francophone canadien.

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Titre : L’Ordre du méchoui
Auteur : Lionel Noël
Éditeur : Tête Première
Date de parution : 2017

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Le cinquième péché

le-cinquieme-pecheQue vient faire le chef Giovanni Apollo dans cette histoire d’horreur… Et bien on apprend que ce serait un réel cauchemar du chef qui aurait inspiré ce rocambolesque thriller psychologique. Quelques bons repas autour de la table du chef médiatisé et voilà que l’intrigue de ce thriller gastronomique prend forme dans l’imaginaire de l’auteure De Vailly.

Un psychopathe désaxé a choisi comme victime une vraie foodie dont la passion deviendra l’arme. Quelques recettes s’ajoutent à cette intrigue dont un Gratin de pommes de terre à la pancetta, une Morue à l’ail et à la fleur de thym, le Carré d’agneau au safran et mousseline de manioc à la coriandre, et on l’attendait, la fameuse Omelette aux champignons … Agréable à lire en fin de journée, où le menu du soir n’est pas encore arrêté…

Un extrait pour donner la couleur polar
Il mit la clé dans la serrure, ouvrit la porte de la cage, déposa un tabouret à l’intérieur et referma aussitôt. Marc-Antoine prit l’assiette qu’elle lui tendait tout en la regardant. Claudia détacha un morceau de morue qu’elle porta à sa bouche. Il voyait sur son visage qu’elle le dégustait avec une infinie satisfaction. Malgré ses horribles conditions de détention, elle vivait quelque chose de singulier, il le comprenait. Cette femme ressentait les saveurs de la vie une dernière fois. C’était particulier. Pendant un instant il l’envia. Il se mit aussitôt à manger. Lorsqu’il goûta au poisson, il fut agréablement surpris de découvrir à quel point le plat était succulent, et pourtant si simple à exécuter. Il sentait ça simplement dans le partage des goûts. Marc-Antoine était troublé. C’était un délice, Claudia !

Quelques notes de l’éditeur (4 e de couverture) :
Claudia est auteur de livres de cuisine à succès. Un jour, elle est kidnappée et se réveille nue, enfermée dans une cage. Peu à peu, elle découvre toute l’horreur de sa situation par le biais d’écrans où son ravisseur diffuse une série d’images mettant en scène d’autres femmes ayant séjourné dans cette même cage. La captive s’interroge. Que sont-elles devenues? À quand remontent ces séquences? Qui est cet homme qu’elle ne parvient pas à distinguer et qui les terrorise? À quel jeu joue-t- il? Claudia échafaude un plan, mais aura-t- elle l’occasion et le temps de le mettre à exécution?

À propos des auteurs:
sylvie-catherine-de-vailly_8919Sylvie-Catherine de Vailly fait des études en dessin de mode avant de poursuivre une formation en anthropologie. Auteure depuis plus de quinze ans, on lui doit plusieurs séries jeunesse et des romans pour adultes. giovanni

Giovanni Apollo, un habitué des plateaux de télé et des studios de radio a publié 3 livres de recettes ainsi qu’un roman-recettes.


Titre : Le Cinquième péché
Auteur : Sylvie-Catherine De Vailly et Giovanni Apollo
Éditeur : Recto Verso
Date de parution : 2016

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Corée des villes, Corée des champs

Corée des villes, Corée des champsLa Corée est un pays d’Asie qui me reste très énigmatique: quels sont ses mœurs, ses traditions, ses nuances, son quotidien ?
Corée des villes, Corée des champs dresse le portrait de ce pays compliqué à travers six nouvelles d’auteurs nés dans les années 60-70.
Six fictions qui témoignent d’un pays divisé entre traditions et progrès, entre lenteur du quotidien et angoisse étouffante de la grande ville, entre proximité et éloignement.
Six nouvelles où l’on rencontre ses vieux, leurs principes d’un autre temps, le poids de leurs traditions, ses vieilles travaillantes et silencieuses et leurs couples sans amour.
On y reconnaît ses jeunes tiraillés entre émancipation et tradition familiale.
On y découvre que la cuisine est bien présente que ce soit à la ville ou au champs: variée, régionale, ancrée dans son terroir. Des recettes qui font le lien entre le soi, le présent et les souvenirs, une gastronomie inhérent à l’identité de chacun. Qui nous fait voyager dans les goûts ou les dégoûts d’une cuisine lointaine aux recettes pleines de saveurs inconnues : Fruits exotiques, alcools fermentés, poissons grillés ou petites brioches fourrées.

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Un extrait pour donner la couleur

Après avoir avalé quelques cuillerées d’une soupe garnie de dès de courgettes et piments, ma tante demanda à voir la cuisinière. Connaissant bien la femme, je m’interrogeais sur ce qui pouvait encore avoir contrarié ma tante, mais elle se leva pour agripper sa main et la questionner:
« D’où venez-vous ? De la province de Chuncheong-do? »
 Embarrassée par cette question posée brûle-pourpoint, la dame eut une première réaction perplexe, puis rit niaisement. Elle était en effet originaire de Dangjin, dans la province de Chungcheong-do !
«Bon Dieu! Une compatriote! Je l’ai tout de suite deviné au goût de la sauce. » (p28)

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Six histoires différentes qui nous transportent entre douceur, oppression, drôlerie fantastique, compassion et gourmandise.
Six nouvelles actuelles qui nous aident à mieux comprendre ce peuple et son pays.

Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture)
Six écrivains, six nouvelles.
La ville brille, mais blesse. Elle représente toutes les illusions, les aspirations sociales de la jeunesse, mais aussi les rêves brisés, les amertumes. Dans Les Poncires, une grand-mère rompt avec la morosité de son appartement citadin pour faire un dernier voyage : les somptueux paysages de l’île de Jeju, au large de la Corée. Un homme entre deux âges retourne dans son village natal s’occuper de ses vieux parents et redécouvre la vie à la campagne dans La Lumière du printemps, tandis que le père d’une famille habitant un immeuble résidentiel considère l’éventualité d’échanger son épouse pour sa jeune voisine dans La Femme d’à côté. Chez PARK Min-gyu, l’auteur de Norme coréenne, l’écologie est un refuge utopique, vite rattrapé par la dure réalité du monde rural, la restructuration industrielle et l’évolution des mentalités. Dans La Boulangerie de New-York, le narrateur se rappelle avec tendresse la boulangerie familiale et le quartier de son enfance. Quant à KIM Mi-wol, elle nous propose une exploration inattendue de la capitale coréenne dans Le Guide des grottes de Séoul.

Ce recueil présente les œuvres d’auteurs nés dans les années 60-70. Tous décrivent à leur manière le rapide développement économique et industriel de la Corée. Qu’ils soient citadins convaincus ou habitants de la campagne, la vie quotidienne éprouve nos héros, tous à la recherche d’un lieu de chaleur sentimentale.

À propos des auteurs:
Collectif                                                                                                                                                           Yun_Dae-nyeong                        Yun Dae-nyeong est né en 1962 à Yesan, dans la province de Chungcheongnam-do. Il est diplômé de l’université Dankook en littérature et langue françaises. Sa famille vivait de façon itinérante, ce qui l’a amené à vivre dans des contextes très variés, mais toujours dans la pauvreté.

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Kim Yeon-su est né en 1970 à Gimcheon, dans la province de Gyeongsangbuk-do. Il est diplômé en langue anglaise à l’université Sungkyunkwan. Après ses études, il est employé dans un bureau le jour et travaille la nuit en tant que traducteur. C’est durant son temps libre qu’il commence à écrire. À partir de 1997, il travaille en tant que reporter pour divers magazines.

Titre : Corée des villes, Corée des champs
Auteurs :Yun Dae-Nyeong, Jeong Jia, Ha Songnan, Park Min-Kyu, Kim Yeon-su, Kim Mi-Wol
Éditeur : Descrescenzo
Date de parution : Novembre 2015
Traduit du coréen par Kim Jeong-yeon et Suzanne Salinas

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L’Embellie

« Il ne faut pas se moquer du destin » !

9782843045899Mise en situation presque magique où l’impossible se produit : En Islande à quelque 200 km au nord du cercle polaire arctique, alors qu’elle vient de se faire larguer par son mari, elle gagne, à quelques jours d’intervalle, 2 gros lots importants à la loterie …

De plus, sa meilleure amie lui demande de prendre en charge son fils – le temps d’un weekend. Ce sera plus qu’un week end … car, la voilà indépendante de fortune, elle décide de s’offrir un long voyage ! Le lecteur, présume l’Asie ou un pays du soleil … non ! elle fait ses bagages, saute dans sa bagnole et entreprend le tour de son pays, l’Islande – avec TOMI – cet étrange petit bonhomme de 4 ans, presque sourd, presque muet et affublé de très grosses loupes en guise de lunettes.

Aventures plutôt rocambolesques entre la voyageuse et son minuscule passager : la vie se passe dans le Jeep qui deviendra leur maison. Descriptions de paysages islandais tout à fait singuliers, particulièrement en novembre où la grisaille et l’humidité sont omniprésentes… Aventures amoureuses de passage … À travers ce voyage, l’auteure nous fait découvrir la cuisine de son pays qui comptait 319 575 âmes au dernier recensement de janvier 2012.

En annexe « 47 recettes de cuisine et une de tricot» où les recettes sont présentes selon l’itinéraire de cette curieuse tournée sur la côte islandaise.

Ils mangeront un peu partout et de toutes les façons… dont l’oie tuée, lors de cet accident d’auto un soir de pénombre … Elle propose donc 2 recettes pour la manger : soit l’oie sauvage islandaise et l’oie cuite à l’eau à la mode irlandaise. Elle ajoutera d’ailleurs « avec du poivre de Cayenne moulu, impossible de déceler l’origine de la matière première. »

Elle propose également une recette de Blanc de baleine aigre

Ingrédients : 1 kilo de blanc de baleine et 1 litre de petit-lait. Elle s’empresse de préciser « Préparer du blanc de baleine aigre est d’une simplicité enfantine, le principal obstacle est toutefois la pénurie de matière première. »

Une expédition qui nous emmène … en bordure de l’imaginaire, de l’imprévu … Un vrai régal !

 Émission Bien dans son assiette, à la radio de Radio-Canada.
Chronique «Littérature gourmande», Anne Fortin
20 février 2013

 Un extrait pour donner la couleur :

« Nous ne sommes pas loin d’avoir rempli deux chariots : il en pousse un devant lui, moi l’autre. Il porte la responsabilité du foyer et déborde de sollicitude à mon égard, pointe le doigt vers ceci ou cela qui nous fait défaut, va chercher des raisins secs, du riz et des spaghettis, du fromage blanc, des œufs, du hareng mariné, des œufs de lump, des galettes de seigle, du mouton fumé, des olives, du fromage de tête, du saumon fumé et de l’huile de foie de morue. Il a un goût plutôt diversifié pour un gosse de quatre ans. Il m’aide à trouver les légumes pour un pot-au-feu de mouton – il y en a de quatre sortes : rutabagas, navets, carottes et pommes de terre. » (p. 263)

Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture) :

Roman d’initiation, L’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation de plus en plus cocasse, attentive et émouvante entre la voyageuse et son passager, ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre – on pourrait dire amoureuse – de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, sur fond de blessure originelle.

 À propos de l’auteur : Audur_600-e1389117830367

Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavík. Son précédent roman, Rosa candida a été largement salué par la critique (2011, Prix des libraires du Québec; 2010, prix Page des libraires).

 

Titre : L’Embellie
Auteur : Audur Ava Ólafsdóttir
Éditeur : Zulma
Date de parution : 2012
Traduction de l’islandais par Catherine Eyjólfsso

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Un palais à Orvieto

La fête au village en Toscane

 1538962-gfL’exubérante Marlena – qui a vécu amoureusement dans Mille jours à Venise,- puis a bourlinguer pendant Mille jours en Toscane – voilà qu’elle poursuit sa quête du bonheur en Italie, à Orvieto, dans la région d’Ombrie. Notre chroniqueuse gastronomique américaine et son banquier vénitien retraité découvrent la simplicité de la nourriture à travers ces petits restos de campagne qui nous font saliver au détour de chacune des pages de ce délicieux roman.

Mais pourquoi se limiter à cette vie bourgeoise, voilà qu’ils décident de faire l’acquisition d’un palazzo, dans un état plus que lamentable, mais plein de promesses de bonheurs quotidiens. Plein de situations loufoques, de rebondissements, d’aventures et de rencontres qui scelleront à jamais, une amitié entre les villageois tout au cours de la restauration de ce palais qui s’échelonnera sur 2 ans

La pendaison de crémaillère donnera lieu à un grand festin, un 31 décembre, où chaque participant à la rénovation auquel on s’est attaché au fil du roman, va collaborer au festin en fournissant sa spécialité culinaire … et, pour notre plus grand plaisir, puisqu’on retrouve, à la fin du livre, les recettes de tous ces plats, entre autre la polenta à la châtaigne, que je me promets bien d’essayer très prochainement !

À lire pour le plaisir d’être transporté dans un monde où la vie simple devient compliquée mais demeure une vie rêvée !

 

Orvieto-Duomo

 

Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture)

Personne ne sait aussi bien que l’exubérante Marlena de Blasi nous faire découvrir des fêtes de village en Italie et des petits restaurants de campagne plus savoureux que des adresses étoilées, ainsi que d’excellentes recettes, car elle n’oublie pas qu’elle a été aux États-Unis «chef» et critique gastronomique..

 À propos de l’auteur : 12529

Et véritablement, cette journaliste gastronomique américaine a bien quitté Saint-Louis dans le Missouri pour Venise à la suite d’un coup de foudre pour un banquier quinquagénaire. Marlena de Blasi est l’auteure de trois livres de cuisine et de deux récits, tous traduits dans plus de douze langues.

 

Titre : Un palais à Orvieto
Auteur : Marlena DE BLASI
Éditeur : Mercure de France
Date de parution : 2013
Traduction de l’anglais par Marie-Pierre Bay

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Auguste Escoffier – Souvenirs culinaires

Plus que de simples souvenirs culinaires … !

top-poches,M170206 Passionnant récit historique et gourmand, qui nous donne l’impression de visionner le film d’une vie d’exception. Chaque chapitre nous transporte dans une époque particulière en compagnie de personnages acteurs et engagés dans l’action.

Écrit au « je », ce récit autobiographique nous présente les grandes étapes de la carrière de ce cuisinier qui a réformé le milieu de la gastronomie. Il fait ses débuts à 13 ans au Restaurant français, à Nice. Vingt ans plus tard, 1883 sera une année charnière dans sa carrière. En effet, il rencontre César Ritz et ce duo va révolutionner définitivement la cuisine, l’hôtellerie de luxe et créer le concept de palace qu’ils appliqueront au Savoy, au Ritz, puis au Carlton de Londres.

 Au fil des pages, on s’aperçoit qu’Escoffier a vécu les coulisses du pouvoir comme pas un, autant des milieux politique, diplomatique, qu’artistique.

 Un extrait pour donner la couleur :

Dès que les hommes ont des raisons de se rencontrer hors de chez eux, tout commence et finit par un banquet. (p. 108)

 Quelques notes de l’éditeur (4e de couverture) :

Auguste Escoffier a laissé des souvenirs, notes longtemps éparpillées qui ont été rassemblées par son fils Paul, à sa mort en 1935 pour nous d’offrir dans ce récit autobiographique. Surnommé, à l’instar de Carême, «le roi des cuisiniers, le cuisinier des rois», Auguste Escoffier (1846-1935) est le père de la cuisine à la française. Il passe pour avoir inventé le travail par «brigade» : les différentes parties d’une cuisine ont chacune un chef à leur tête, lequel a sous ses ordres un premier et plusieurs commis. Cela impose une organisation à la cuisine, avec des recettes spécifiques, mêlant tradition et originalité.

À propos de l’auteur : 220px-Auguste_Escoffier_01

Né en 1846, Georges Auguste Escoffier est mort à Monte-Carlo en 1935. Chef cuisinierrestaurateur et auteur culinaire, il a codifié la cuisine et le métier de cuisinier en rédigeant le Guide Culinaire Escoffier, contribuant ainsi à faire connaitre internationalement la cuisine française. Il a également développé le concept de brigade de cuisine, en rationalisant la répartition des tâches dans l’équipe et en veillant à l’image de marque du cuisinier (propre, méticuleux, non-buveur, non-fumeur, ne criant pas !!!! ) Ce chef, le plus célèbre de son temps, a été le premier cuisinier à devenir Officier de la Légion d’honneur.

 

Auteur : Auguste ESCOFFIER
Titre : Souvenirs culinaires
Édition présentée et annotée par Pascal Ory
Éditeur : Mercure de France
Date de parution : 2011

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